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7 janvier 2009

Le malheur des uns....................

Immobilier : les prix vont continuer de baisser en 2009
Après la province, Paris et l'Ile- de-France sont touchés par la chute du marché [YES ! Enfin !]





Comme un peu partout en Europe, la baisse du marché immobilier s'accélère en France. Les prix des logements anciens ont chuté de 7,5 % au second semestre 2008 par rapport au premier, selon les chiffres publiés, mardi 6 janvier, par Century 21. Cet indicateur porte sur un peu moins de 40 000 transactions réalisées par les 930 agences de ce réseau d'agences immobilières : un échantillon certes partiel, mais suffisamment représentatif pour donner une idée de la tendance générale. Selon ces chiffres, 2008 est la première année de baisse de l'immobilier depuis 1996. Le recul semble limité (- 1,63 %) ; c'est la bonne tenue du marché au premier semestre qui a permis de limiter cette baisse. Celle-ci va se poursuivre. Selon Century 21, les prix des logements anciens vont baisser de 6 % à 10 % en 2009.

Le reflux de l'immobilier est avéré dans treize des trente pays membres de l'OCDE. Entre 1995 et 2007, les prix s'étaient envolés de 45 % (hors inflation). Le contrecoup est sévère. Au Royaume-Uni, les prix ont chuté de 16,2 % en 2008 ; en Espagne, ils devraient perdre 25 % d'ici à 2011, selon la banque espagnole BBVA. Aux Etats-Unis, l'indice immobilier de Standard & Poor's/Case-Schiller, qui porte sur vingt villes américaines, indique une chute de 26 % depuis 2006.

En France, le mouvement s'est amorcé au cours du troisième trimestre 2008. " L'été fut meurtrier ", commente Laurent Vimont, le président de Century 21 France. " Au troisième trimestre, nous avons assisté à un effondrement des ventes de l'ordre de 20 %, qui a déclenché ce mouvement de baisse des prix d'une ampleur surprenante. Les propriétaires pressés de conclure ont dû sérieusement réviser leurs prétentions, les marges de négociation ont doublé en un an et frôlent, désormais, les 10 % ", constate-t-il.

Toutes les régions sont touchées. L'agglomération de Lyon, comme celle de Marseille, accuse, au quatrième trimestre 2008, un recul de, respectivement, 13,3 % et 10,6 % par rapport au troisième trimestre. En Ile-de-France, le repli atteint 7,8 %, et la capitale, qui, jusqu'à maintenant, faisait de la résistance, n'est pas épargnée, avec des valeurs en baisse de près de 6 %. " Lorsqu'un marché se retourne, il n'est plus question d'atterrissage en douceur, dit Alexandre Mirlicourtois, du cabinet Xerfi. Des mesures publiques de soutien peuvent atténuer le mouvement, mais certainement pas l'enrayer. " En termes de transactions, le décrochage est brutal.

[....] Les agents immobiliers privilégient, eux, l'hypothèse optimiste d'un rétablissement du marché dès le second semestre 2009. " Une baisse des prix de plus de 10 % redonne du pouvoir d'achat aux acquéreurs, ce qui fluidifie immédiatement le marché, et les volumes repartent à la hausse ", se félicite M. Vimont, qui cite l'exemple du département des Yvelines où les prix ont chuté de 18 % au quatrième trimestre, ce qui a déjà relancé les ventes : " Il y a une clientèle d'acheteurs prêts à saisir des opportunités, notamment des investisseurs à la recherche d'un rendement locatif, qui, en 2008, représentaient 14,5 % des acquéreurs, soit 6,3 % de plus qu'en 2007 ", note-t-il.

Les acheteurs étrangers, en particulier les Anglais, brillent, en revanche, par leur absence : " Ils subissent un double impact de la crise, sur le cours de la livre sterling, qui a baissé de 30 % par rapport à l'euro, en 2008, et sur leurs propres biens immobiliers, dépréciés de plus 16 % dans la même période ", analyse M. Mirlicourtois.

Fait nouveau : Century 21 observe également une érosion annuelle des loyers de 2,41 % dans les baux conclus au cours du second semestre 2008, hormis pour les studios.

Jusqu'à quand l'atonie du marché immobilier et la dégringolade des prix se poursuivront-elles et dans quelles proportions ? Trois facteurs peuvent contrarier cette tendance dépressive.

La baisse des prix. Il s'agit du premier élément pour rendre solvables les candidats à l'achat. " Il est fondamental que les prix baissent partout dans le monde, notamment en France (où cela ne risque pas, comme dans les pays anglo-saxons, de fragiliser tout le système bancaire et l'économie), car leur augmentation a, en dix ans, été quatre fois plus rapide que celle des revenus des ménages ", juge Jean-Pierre Petit, chef économiste à Exane BNP Paribas. Il estime que " pour revenir à un prix d'équilibre compatible avec les ressources des ménages, les valeurs devraient baisser de 30 % en trois ou quatre ans ".

Pour M. Mirlicourtois, la correction ne devrait pas dépasser 20 %, ramenant la valeur des logements à l'équivalent de trois années de salaires, contre 4,7 à 5 aujourd'hui.

Les conditions du crédit. S'endetter facilement et pour pas cher a constitué le principal moteur de la récente envolée des prix. L'observatoire de Crédit logement constate que le renchérissement du crédit immobilier, à l'oeuvre depuis janvier 2008 au rythme de 0,10 % par mois, s'est interrompu et que les taux ont, entre novembre et décembre, baissé de 0,10 %, passant de 5,15 % à 5,05 %.

Ce repli, certes ténu, montre que les établissements prêteurs commencent très parcimonieusement à répercuter la baisse spectaculaire des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE), intervenue en octobre et novembre derniers. Crédit logement anticipe un retour vers un taux moyen de 4,5 % au printemps 2009, retrouvant ainsi les conditions de l'automne 2007. La durée moyenne des prêts qui, en dix ans s'est accrue de 50 %, s'est contractée de huit mois en 2008, pour s'établir à 216 mois, soit dix-huit ans.

La restauration de la confiance. En 2008, 55 % des acheteurs sont déjà propriétaires, donc également vendeurs, alors qu'ils n'étaient que 30 % lors de la précédente crise des années 1990. Cet effet de chaîne, qui appelle une nécessaire confiance dans le marché, amplifie les mouvements et aggrave, en l'occurrence, le blocage actuel. Les prêts relais, qui, en 2007, représentaient 12 % des montants distribués, contre 2 %, cinq ans plus tôt, en 2002, sont un rouage essentiel de ce processus de vente et les banques, incertaines des valeurs des biens immobiliers, n'en accordent, désormais, qu'au compte-gouttes, contribuant à la crise en cours. Les acheteurs ne retrouveront de l'appétit que s'ils sont rassurés à la fois sur la pérennité de leur emploi et l'obtention de leur crédit. Deux conditions qui seront difficiles à réunir en 2009.

Isabelle Rey-Lefebvre

Et ben moi, ca me fait du bien ce genre de nouvelle ! Ca conforte notre strategie immobiliere (largement inspiree par MOI, vendre a notre depart et surtout ne pas porter de risque long  immobilier). Nous avons vendu notre appart' pas trop mal en realisant une plus value non negligeable,  surtout si on fait mise de depart sur l'appart rue du theatre plus apport supplementaire pour l'appart a Puteaux - prix de vente.. Miam miam ! Si nos placements en bourse - surtout nos plan d'epargne entreprises - avaient aussi performes..

Et ca veut dire qu'avec un peu de chance, la baisse continuera ou au moins les prix baisses se stabiliseront d'ici notre retour en France...

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Commentaires
F
moi aussi je suis contente :)
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